L’attention au volant
Publié le 04 décembre 2019 par Sébastien Depardieu
Mis à jour le 24 avril 2020
La vigilance
Rester vigilant, c’est rester attentif sur sa conduite et son environnement. Si la vigilance baisse, le conducteur peut ne pas percevoir un danger, ou le percevoir trop tard, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques. C’est pourquoi il est important de savoir ce qui influe sur la vigilance.
Plusieurs facteurs peuvent entraîner un conducteur à perdre en vigilance, comme :
- Une discussion avec un passager
- Un trajet routinier
- Un trajet sur autoroute
- Une distraction (quelle qu’elle soit)
Le téléphone représente également une source de distraction au volant qui oblige le conducteur à quitter la route des yeux. En plus d’être très dangereuse, l’utilisation du téléphone au volant est formellement interdite
Bien sûr, la liste ci-dessus est une liste non exhaustive. Cela fait partie du devoir du conducteur de s’apercevoir quand sa vigilance baisse et, le cas échéant, d’y remédier immédiatement.
La somnolence
La somnolence apparaît quand le conducteur est fatigué et ressent le besoin de dormir. Elle est due à un manque de sommeil. En cas de somnolence, le risque d’endormissement au volant est élevé, c’est pourquoi il ne faut absolument pas conduire dans cet état
Comment prévenir le risque de somnolence ? Plusieurs solutions permettent de diminuer le risque de somnolence au volant. En voici quelques-unes :
- Ne pas conduire si vous manquez de sommeil
- Ne pas rouler trop vite (plus la vitesse est élevée, plus le conducteur a besoin de se concentrer)
- En cas de prise de médicament, vérifier les effets secondaires
- Prendre un repas léger
- Faire une pause d’un quart d’heure toutes les deux heures
À quels moments de la journée un conducteur est-il plus sujet à la somnolence ? En début d’après-midi (entre 13h et 15h) et au milieu de la nuit (entre 3h et 5h), le risque de somnolence est plus élevé.
Quels sont les symptômes de la somnolence ? Voici une liste des symptômes de la somnolence qui doivent vous alerter :
- Concentration difficile
- Bâillements répétés
- Yeux qui piquent
- Douleurs dans la nuque, les épaules ou le dos
- Changement de position très fréquent
Si vous ressentez des signes de somnolences au volant, comment réagir ? Arrêtez-vous dès que possible et dormez un peu. En général, une sieste de 20 minutes suffit à retrouver ses capacités pour conduire
États psychologiques incompatibles avec la conduite
Certains états psychologiques peuvent influencer négativement la conduite et mettre en danger le conducteur, ses passagers et les autres usagers.
Voici une liste, non exhaustive, d’états psychologiques et de situations augmentant le risque d’accident :
- Le stress : vous êtes parti en retard pour un rendez-vous important et vous stressez d’arriver en retard
- Vous vous êtes disputé juste avant de prendre la route
- Vous avez un excès de confiance sur vos capacités de conduite, ce qui entraîne un comportement à risque (vitesse élevée, dépassement dangereux, oubli de clignotants, etc.)
- Le véhicule derrière vous vous fait des appels de phares
- Un passager vous demande d’effectuer une action dangereuse, telle qu’un dépassement, alors que la visibilité est trop faible
Ne prenez pas la route si vos émotions représentent un risque d’accident. Vous devez également toujours avoir conscience que c’est vous, en tant que conducteur, qui prenez les décisions. Ne prenez pas de risques inutiles parce que d’autres personnes vous le demandent.